ENERGIE - DES SOLUTIONS POUR PRODUIRE SANS DETRUIRE L'ENVIRONNEMENT
"Il n'y a pas de crise de l'Energie, mais simplement une crise d'Ignorance" B.Fuller

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Page créée le 10 octobre 2005 -  Mise à jour le 06 décembre 2005, le 15 décembre 2005  et le 27 janvier 2006

-1- PETIT MEMO L'aventure des "Pantone" en France depuis fin 2000 : des dates importantes

-2- Ci - dessous des détails  sur le tout début de l'aventure

-3- Aide-mémoire pour le système "G"

-2-

An 2000, en France : du PMC Pantone au système G...An 2000, en France : du PMC Pantone au système G

 

Paul, Jean-Louis, Bernadette, Michel, Antoine, Pascal, David et Cie…

par Jean

 

Depuis 1995, notre collecte d’information est commencée, notre axe de recherche privilégié se porte sur les générateurs magnétiques ou électromagnétiques. Le temps passe, journées bien remplies pour tous et nous nous retrouvons un jour de juin 2000 à constater que nous n’ avons toujours pas sous la main ce genre de générateur, et qu’en attendant, nous continuons de polluer la planète avec les moteurs de nos véhicules.

Que pouvons-nous faire ?

Dossier carburants alternatifs sous la main, nous examinons nos pistes, certaines ne sont pas encore exploitables. C’est sur le processeur Pantone que nous concentrons notre attention d’autant plus que nous avons le plan de Jean-Louis et la marche à suivre donnée par Paul Pantone. Michel pense que c’est réalisable.

C'est parti !

Il y a donc  au début cette formidable idée d’un certain Paul Pantone, américain d’origine, idée (brevetée en juin 1998) et qu’il avait auparavant concrétisée avec succès.. Pantone avait un système qu’il appelait endothermique (micro-raffinerie embarquée) et il annonçait qu'il pouvait réduire la pollution des véhicules de 90 % et diviser la consommation par 4 et même plus.

 

Et, ici, au coeur de la France, Bernadette traduit déjà brevet et textes…un premier dossier passe en novembre 1998, puis, l’ami Jean-Louis, appréciant la démarche de Paul qui, fin 1999, donne à tous le b.a ba pour expérimenter, fait un schéma issu de sa réflexion sur ce brevet, le soumet à Paul qui en bon américain répond "OK, c’est bon"!.

Nous transmettons toutes ces données à notre ami Michel qui retrousse ses manches et qui réalise la première réplication française de ce réacteur sur un vieux moteur de motoculteur récupéré sur un tas de ferraille. Imaginez l’aspect de ce vieux moteur : pas vraiment flatteur.

Je me dis : si l’ami Michel, inventeur qui a travaillé pour l’INRA et autres administrations et à qui ni la mécanique, ni l’électronique, ni les moteurs ne font peur, accepte de réaliser un montage à la simple lecture du brevet et du premier dossier, c’est de bon augure et si ça marche avec ça, on pourra vraiment continuer.

Quand il vient quelques jours plus tard nous présenter son travail, le moteur monté sur une planche, ça nous fait rire, mais quand après avoir insufflé dans les narines du moteur une petite dose de produit type "start pilot" il tire brusquement sur la ficelle, et que le moteur démarre, on est fous de joie et encore plus quand il rajoute de l’eau dans le bulleur. Et nous regardons ça de près le nez au-dessus du tuyau d’échappement, sans tousser.

Alors, on décide d’aller voir notre garagiste, son mécanicien nous reçoit, suspicieux devant notre attelage spécial.

"C’est quoi ce truc avec des bouts de tuyaux ?"

"Juste un vieux moteur sans carburateur équipé d’un système qui vient d'un américain, et qu'on expérimente …"

 

Il nous pose quelques questions, mais ni Michel ni moi ne l’avons convaincu avec nos réponses. Alors Michel met de l’essence dans le bulleur et tire sur sa ficelle, ça démarre et même le moteur tourne impeccable. Nous demandons au mécanicien s’il peut analyser les gaz d’échappement. Quand même surpris il accepte de brancher notre "Goliath" (surnommé ainsi par Bernadette, rapport à David, tiens curieusement déjà un G ! ) sur son appareil qui venait juste d’être révisé, ça tombait bien.

Michel joue sur les vannes, le mécanicien regarde stupéfait l’affichage des mesures de notre engin et en reste sans voix. Si peu de pollution, c’est à peine croyable, ça peut rivaliser avec les échappements de voiture sortant d’usine et munis de pot catalytique. Et c’est là que Michel lui demande de l’eau. Il s’en va haussant les épaules, se fourrer sous le camion en cours de réparation. C’est l’épouse du garagiste qui nous tend une bouteille d’eau du robinet.

Michel commence à verser de l’eau dans le bulleur, en rajoute, en rajoute et c’est alors que le mécanicien réapparaît, l’air plus qu’étonné car le moteur tourne de plus belle. On observe les cadrans de contrôle : les résultats sont encore meilleurs…

L’épouse du garagiste, ajoute, "eh ! bien, ils ne vont pas être contents les fabricants de pots catalytiques ! "... Bien vu !

 

Tiens tiens me dis-je, ce Pantone serait-il un petit génie ? Il n’y a pas de miracle en technique.

 

Ce n’est que la première partie de la naissance de cette aventure qui a évolué puisque, par la suite, la partie des gaz d’échappement qui allait dans directement dans le bulleur servira simplement à le réchauffer, comme un bain-marie….puis les bulleurs ont été séparés eau d’un côté, essence de l’autre, et puis dans certains cas, le bulleur a été supprimé, remplacé par des carburateurs modifiés, des vaporisateurs, des injecteurs etc.

C’est là qu’intervient un agriculteur bio, devenu l’ami Antoine (monsieur G.), dont la conscience était perturbée par le fait que ses tracteurs avaient la désagréable habitude de trop polluer les terres qu’il cultive avec soin. Un jour, en livrant ses produits dans un magasin bio, il apprend notre existence, donc celle de nos premiers essais qui commencent à faire un peu de bruit..

Antoine nous appelle et nous demande s’il est possible de voir ce système fonctionner. Nous n’avions pas l’intention de faire des démonstrations, mais nous avons eu une bonne intuition en acceptant d’aller le rencontrer et même qu’il prévienne des collègues.

C’était le 23 décembre 2000. Il faisait un froid de canard.

Après un bon café en compagnie des agriculteurs venus voir notre  "engin", après de solides explications du fonctionnement de notre montage, il était évident que ce n’était pas cela qu’ils attendaient, ce qu’ils voulaient c’était VOIR.  Les gens de la terre sont comme ça, ils veulent du concret, et ils ont bien raison.

Une fois dehors, moteur calé du pied sur sa vieille planche, burette, démarrage, et voilà ça tourne…Sous les yeux effarés des témoins, le moteur fonctionne. Premier essai à l’essence pure, puis Michel dit

"Vous avez de l’eau ?"
" Quel genre d’eau ?"
" Ordinaire".

 On aurait même pu en prendre dans l’étang juste à côté.

Et Antoine commence à verser dans le bulleur le contenu de la bouteille, au pif, un bon litre, le moteur continuant de tourner, imperturbable, sans changer de régime.

On présente des mouchoirs blancs à la sortie du pot d’échappement plus que rudimentaire et ils restent blancs, on les renifle ensuite, aucune odeur d’hydrocarbures. 

Personne ne rigole, ne critique, tous ont un air grave, conscients sans doute qu’ils assistent là à quelque chose de capital, déjà pour le monde agricole.

La suite de l’aventure ne fait que le confirmer.

Quelques jours plus tard je téléphone pour prendre des nouvelles, Mme G. décroche. Je lui demande où en êtes-vous ? " Vous n’entendez pas, derrière moi, c’est la tondeuse qu’Antoine a transformée et qui tourne …vous lui avez fait un drôle de cadeau »  dit-elle en riant, « toute la famille en a profité, il n’a parlé que de ça et a attendu avec impatience que Noël soit passé pour courir acheter les fournitures qui lui manquaient! "

 

 

Ce n’est que quelques jours plus tard, voulant s’attaquer à l’adaptation sur un de ses tracteurs qu’il vient à Antoine une intuition de génie, qu’il nous expose ainsi qu’à Michel.

Quelle idée ?

Tout d’abord : garder dans son intégralité le moteur du tracteur pour pouvoir expérimenter avec ou sans le système.

Ensuite, faire passer dans le réacteur seulement de très fines gouttelettes d’eau et ne plus brancher le réacteur sur l’admission du moteur, mais faire arriver ce qui sort du réacteur dans le filtre à air en obturant celui-ci (environ au 2/3) pour obliger le moteur à "sniffer" le contenu du réacteur.

Et en chœur, nous lui avons dit  : "Pourquoi pas, de toutes manières il faut essayer, à notre avis il n’y a aucun risque."

Le cobaye choisi est le MF de 95 CV (devenu ultérieurement n°22) outil de tous les jours, et Antoine se dit, vu le nombre de chevaux, par rapport à une tondeuse, il faut faire bonne mesure et c’est ainsi qu’il met 7 réacteurs en parallèle dans un gros tube.

Pourquoi 7 ? eh ben ! comme ça !

Antoine est un bon bricoleur entretenant tout seul son parc de machines du domaine, il connaît bien les moteurs, sait souder, toujours prêt à fabriquer les pièces ne se trouvant plus dans le commerce.

Tout ça n’est pas très scientifique,  mais ce n’est pas le problème d’Antoine, ce qu’il veut c’est ne plus polluer et il sait que par voie de conséquence il consommera moins, de combien sera l'économie?  aucune idée à ce moment là.

Première question, quelle est la surface de filtre à air à obturer pour que le réacteur aspire bien et que le vide se fasse bien ?

C’est ainsi qu’empiriquement il en arrive à laisser passer seulement 1/3 de l’air ambiant. Petit à petit, les résultats s’améliorent et le gros glouton qui consommait 21 litres / heure du précieux GO, se contente de 10 litres et réglage après réglage, le moteur tournant de mieux en mieux, se débarrassant de sa vieille calamine, la consommation descend à 5 litres avec en plus quelques litres d’eau.

Et le pot crache une vapeur transparente pratiquement inodore et le mouchoir blanc reste blanc : pari gagné !

C’est alors là qu’Antoine s’en prend au MF de 60 CV mis à l’écart car c’est un empoisonneur environnemental crachant noir et à qui il faut une longue réhausse de pot d’échappement pour ne pas s’intoxiquer dit l'épouse d'Antoine.

Quand il  nous le présente, il en est particulièrement fier : un seul réacteur, installé sur le flanc, réhausse enlevée, et une minute après le démarrage, le test du mouchoir est concluant.

Et c’est là que  nous avons pensé  : les français ont déjà le "système D" eh ! bien maintenant ils ont le "système G" ! Un réacteur Pantone adapté sans toucher au moteur et avec de sacrées performances.

 

 

La suite, vous la connaissez, "Mme Quanthomme" agissant sur les grandes distances webiennes, l’ami Jean-Louis  aussi, des centaines d’agriculteurs se sont équipés en Bretagne, dans le Sud-Ouest, le Nord…le Centre…expérimentant ce système G, agaçant les uns, réjouissant les autres. Des reproductions du système G se mettent  à fleurir dans les champs et les foires bio.

Ils l'ont VU , ils l'ont FAIT, ils sont CONVAINCUS !!!

Et ils se sont tous mis à cogiter dur.

Et si on faisait comme ci ou comme ça....

Et voilà que Pascal L. (n° 42) a l’idée de concentrer le montage dans une seule "gamelle" le tuyau d’échappement la traversant, assurant ainsi le chauffage de l’eau, le réacteur VERTICAL baignant dans le bain-marie, et tout ça, en INOX.

 

 

Et maintenant, c’est vrai que les tracteurs d’aujourd’hui, ont fière allure, passés par les mains d’Antoine, de Pascal, d’Hervé, d’Urbain et Cie...

ou par les mains de David D. avec le spad.

Ils sont un peu comme ça nos paysans (et ce n’est pas péjoratif), enfin ceux que l’on connaît.

Quand ils versent l’eau dans la nourrice qui va leur permettre de travailler la journée, ils ne pensent pas hypothèses, théories sur le pourquoi-du-comment-ça marche, vortex, plasmas etc. ils veulent du CONCRET, du VRAI, de l’EFFICACE. C’est la jauge de carburant qui compte et ce qui sort du pot d’échappement, car ils connaissent parfaitement ce qu’ils consommaient avant, pour le même travail et ce que leur pot rejetait comme bouffées noires dans les accélérations.

Mais ça ne les empêche pas d’avoir leur petite idée sur le pourquoi-du-comment.

 

Juché sur son tracteur, Antoine rigole dans sa moustache, lui qui voit défiler dans sa ferme, des ingénieurs, des professeurs, des étudiants, des paysans, des gars de chez Peugeot par exemple, et même un ministre d’un pays d’Afrique qui a réussi l’exploit de le retrouver ! Il veut bien passer un peu de temps à expliquer, mais n'aime pas les curieux...

 

 

En tout cas, c’est le dernier de ses soucis, car, il a depuis bientôt 5 ans de travail, démonté ses moteurs et vu qu’ils étaient impeccables, comme rajeunis. Je pense que, pour lui, il a donné à renifler à ses tracteurs une bonne petite brume d’après orage.

Pas scientifique tout ça, Antoine !...

Et quand je lui dis que d’autres ne croient pas à ses performances et ses résultats, il me répond : "ce n’est pas difficile à fabriquer, ils n’ont qu’à le faire."

Et certains l'ont fait !

 

-3-

Mise à jour du 06 décembre 2005

AIDE -MEMOIRE POUR SYSTEME G (réacteur Pantone à la française)

 

Système G tracteur 22

CLIQUEZ sur l'image

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C'est une animation commentée (230Ko) réalisée par Xavier au 05 mai 2001 pour expliquer le système G du tracteur 22

Le réservoir ne contient que de l'eau

 

 

 

 

Système G tracteur 42

Le réservoir ne contient que de l'eau

Système G en kit spad

Le réservoir ne contient que de l'eau

 

 Tous ces schémas sont dans nos sites, avec les détails de montage des réalisations publiées.

Notez qu'à partir du montage du tracteur 42 dont sont issus les montages actuels (dont les spad) le réacteur est placé verticalement, et est incorporé au bulleur. Cependant  il est tout à fait possible de faire un montage comme celui du tracteur 22, en isolant bien le réacteur, ce qui permet parfois de réduire les longueurs de  tubulures afin de récupérer le maximum de chaleur.

 

Mise à jour du 15 décembre 2005

SYSTEME G réacteur Pantone à la française - 2000 - 2005 - Réflexions par Jean Soarès

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